Pan Kiyuu

Invité

Comment avez-vous connu le forum ?
Zuk' <33 Ne t'aime x)

Nom :
Kiyuu

Prénom :
Pan

Âge :
15 ans

Village :
Kiri

Description physique et morale :

Noir, noir .. Noir carrément partout. Ça c'est Pan. En fait, elle adore cette couleur. Me demandez pas pourquoi, ein. On la perçoit souvent comme un point différent des autres, un point sombre parmi les autres personnes. Elle porte quasiment que des couleurs de ce genre. Peut-être une pression pendant son enfance. Quoi qu'il en soit, même ses cheveux sont de cette même couleur encore. Un morceau de tissu de grandeur moyenne, rayé de blanc, enfile ses crins les uns avec les autres. Deux même colliers sont généralement à son cou, puis d'autres, plus petits, viennent se poser sur ses bras. Elle n'aime pas vraiment la diversité de couleur. On la voit toujours dans le même style de vêtements, accentué par quelques autres couleurs plus foncées, d'un voyant de tous les tons de rouges, un peu de vert, bleu très foncé et tout ça. Malgré son physique sombre à chaque jour, cela ne veut pas laisser paraître qu’elle porte les mêmes fringues à chaque jour. De toute manière, ça deviendrait lassant à la longue, et puis, elle ne s’y serait pas laissée comme ça sans grincher. Ses vêtements sont souvent différents de jour en jour. Mêmes tons, certes, mais passent toujours de choses différentes en choses tout autant différentes. Sa peau n’est pas très bronzée, voyant le fait qu’elle ne reste pas des heures à rien faire assise à l’extérieur sous le soleil tapant sur l’ensemble de ce monde, surtout qu’elle n’apprécie pas vraiment le chaud. Elle est plus du côté froid, elle se sent mieux en elle-même lorsqu’il fait frisquet. Cette jeune fille a plus ou moins de longues jambes, mais nécessairement faites pour la course. Elle adore courir, dépenser, et elle en profite avec son corps. Elle a une silhouette fine et élancée, étroite et piquée, probablement grâce à son allure d’imiter le cheval sans arrêt. Elle est quand même assez grande. Donc on dirait plus cheval que poney quoi. Ses yeux noirs rappellent son attitude froide et gênante avec les autres, précisément les inconnus. Des mèches entièrement noires, elles aussi, recouvrent son front et lui obstruent sensiblement la vue te temps en temps, mais elle peut toujours voir un minimum.

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Ah, la fille compliquée. Je vais me forcer à pouvoir vous la décrire convenablement, même tout ça malgré un caractère aussi complexe que le sien. Enfin, tout le monde possède une manière de penser difficile à cerner, mais Pan est une personne qui en a tout autant besoin.
Une fille très étrange en fait, cette Pan. Elle part rapidement dans un autre monde, sans porter attention à ce qui se dit. La plupart du temps, ce sont les conversations qui l’ennuient qu’elle oublie carrément. D’autre part, elle sait quand c’est important. Enfin, pas toujours. Seulement les choses extrêmement importantes pour elle, ça elle pige. Encore heureux, sinon … Il est dont très facile de la surprendre par derrière. Peut-être même pas, par devant, elle vous verra peut-être même pas venir !

C’est une fille qui a une ligne d’humeur vraiment, mais vraiment, très, très changeante. Ça fait haut et bas sans arrêt, un jour elle s’éclate, on la voit comme dérangée, à faire du n’importe quoi, demain, elle est du genre bien, ni mal, ni géniale, tandis que l’autre jour, elle est horriblement écrasée sur le sol, des fois avec motivation, des fois pas. Elle est facilement irritable ces jours là de « mauvaise humeur », elle s’énerve pour un rien. Mais, en général, son caractère naturel est toujours présent que ce soit dans les hauts ou les bas, quoi que chevauchant entre la bonne et la mauvaise humeur.

Après ça, on peut s’imaginer qu’elle a comme deux personnalités. Très étrange, cette fille, je vous avais avertis x). C’est comme si elle serait en train de chanter, l’air joyeux et tout ce qui suit, mais, juste au milieu d’une parole, elle se ressaisit brusquement en se disant : « C’est bon, ta gueule Pan, u_u ». Donc, elle possède son côté super heureux, joie de vivre, fous rires. Et l’autre, plus noir, à voir tout sombre, négatif, y’a rien de beau dans cette vie, tout le monde peut retourner d’où il vient, elle s’en fiche. Supposant que le côté « ensoleillé » se nomme Nyû, et le « ténèbres », Pan. Des discutions tout aussi bizarres les unes que les autres surgissent de la bouche de la fillette, avec un mot de genre haine une fois, et un autre sur un ton « moi je l’aime la vie ! ». Ces discussions sont courantes, et se font parfois aussi seulement dans la tête de Pan/Nyû, ce qui est beaucoup plus discret. Pan déteste mutuellement Nyû, constamment de mine souriante, mais Nyû, elle, elle aime pas mal Pan, toujours joyeuse même si Pan l’envoie promener.

On en vient maintenant aux chevaux xD. Impossible de passer à côté de ça. Elle se rapporte toujours à ces bêtes, elle leur ressemble … xDD. Les mouvements qu’elle utilise dans sa vie quotidienne, pas que pour ses techniques, ramèneraient à l’idée de l’équidé. Étrangement, elle réagit aussi comme un cheval. Suffit de bien observer, même si on peut pas déterminer exactement comment un cheval réagirait, la ressemblance est frappante, vous avez qu’à chercher.

Ce qui est le plus frappant, en tout cas, c’est une certaine soif de liberté qui existe en elle. Liberté, liberté, reste près de moi, ne me laisse pas, j’ai besoin de toi. Pourquoi te caches-tu ainsi ? Ce sont des paroles qui ressemblent souvent à celles que Pan se dit au fond d’elle-même. La vraie liberté ? Elle ne l’a pas trouvée, encore. Personne ne l’a, ça c’est certain. Elle aime courir un peu partout, dansante parmi les flots intouchables du vent. Elle ne voudrait jamais perdre ça.

Invité

Rp d'exemple:

Bon, et une réplique, et deux, et trois ... La vie tranquille ça n'existe visiblement pas u_u Bon, Dark n'avait pas tout faux en parlant d'assiette sale. Mais, ce grand-frère était peut-être assez insignifiant pour savoir qu'on pouvait bel et bien nettoyer les trucs des autres de temps en temps. Ça fesait bien rigoler Agito rien que de penser à des choses comme ça sur les autres. Dark était incompétent, ça on ne pourrait aucunement le cacher <3 Alors, comme ça, il se demandait si c'est lui qui se devait de nettoyer cette crasse, comme il disait ? Beh, bien sûr que c'était lui, qui d'autre ? Bah, Agito se ferait tout de même un plaisir de lui montrer qu'il pouvait laver une assiette.

Le jeune garçon fit alors demi-tour, passant à nouveau sur ses mêmes pas, traînant très exagérement la queue de poisson sur le sol. Le bruit de sa queue aussi était plus fort qu'à l'habitude, et il n'avançait qu'avec très peu de mouvements de queue. Il s'avança vers Dark, sans lui jetter un seul coup d'yeux, sinon un rire serait sans doute relâché. Agito prit fermement l'objet sale entre sa main gauche. Il n'arrivait presque même pas à la hauteur du comptoir de cuisine. C'était à peine si il était de son âge. Avec le moins d'enthousiate possible, Agito Wanajima passait un trait d'eau rapide et bref sur son assiette. Une minorité seulement de saleté disparu. Ensuite de quoi, il replaça calmement l'assiette avec les autres, sans se soucier du reste.

Les mèches rebelles (*o*) d'Agito obstruaient complètement la vue de ce dernier, mais il voyait tout de même ou il s'en allait. Il ignora tout bonnement la réaction de Luna. C'était son problème, c'était elle qui s'était ramenée ici avec Dark. En parlant de Dark, il ne se gênait pas pour ses répliques. Enfin, c'était l'habitude de chaque jour de toute façon. Une façon de traiter la visite, disait-il ? Bah oui, c'était ça. Agito ne voyait pas vraiment de différence entre les gens, ils n'étaient tous que des saletés, comme celles sur son assiette :3 Des saletés à faire taire et à éliminer, en même temps. Il n'observa même pas d'un regard la fille, se contentant de rester silencieux. Enfin, il répondrait à la question de son demi-frère, en tout cas.

fait

À la deuxième question de son demi-frère, il y répondit très simplement, exactement ce à quoi il avait réfléchit quelques minutes seulement plus tôt :

Saletés

Et pouf, Agito avait disparu. Il n'avait même pas eu le temps de répondre à la réplique de Dark. Pourtant, il en aurait eu bien des choses à dire encore. Mais c'était peut-être mieux comme ça, d'ailleurs. Et puis, il pourrait peut-être se reposer calmement pendant qu'Akito & Dark se démerdaient.

Akito n'avait pas vraiment voulu que les choses prennent ce tournant. Agito avait vraiment stressé les choses, et il ne s'était même pas garder ses pires répliques pour lui. Il fallait donc démmêller toute la situation à sa place. Akito se sentait mal pour cette prénommée Luna. Il était normal qu'elle soit si perdue et désorientée. Mais, il n'aurait jamais pû prévoir sa réaction. Cette réaction très poussée .. Enfin poussée .. Ce qui devait arriver arriva. Les tentions ne fûssent que plus voyantes.

Le requin qui se trouvait près du deamon de Dark observa silencieusement. Il serait bien venu en aide à son humain, mais il n'aurait été que inutile dans ce cas. Les yeux grands ouverts, il observa avec étonnement la réaction de Luna. Si ça c'était pas du sport, j'me demande ce que c'était. Elle avait réagit sans attendre plus longtemps, et elle avait le visage remplit de remords contre Dark.

Akito prit quelques secondes à piger la merde dans laquelle son demi-frère s'était mis. Disons qu'il n'avait jamais été de questions comme celles-ci avec les filles. Mais ça, ça se comprend, vu ... Vu son secret =O Le jeune garçon n'avait pas vraiment eu d'affaire comme ça, et il s'en remerciait. Mais, Dark Mousy était son grand-frère quand même. Il fronça donc légèrement les sourcis, lorsque Luna quitta la maison. Il sauta ensuite sur Dark, lui attribuant un calin (Entre frère & frère u_u), seulement comme ça, rapidement vite fait.

Invité

Bienvenu ici^^

Tu as une bonne synthaxe, le texte est agréable à lire malgré 2 ou 3 ptites fautes par ci par là^^Tu es validée au niveau 15/20. Mais en premier post, il faudra que tu post ta desertion de Suna. L'expliquer pourquoi tu as fuit et comment. N'oublie po de mettre un vava et de faire ta fiche technique^^

Je Lock!!!

Invité

Bon, alors voilà, mon histoire, enfin terminée x3 :

Histoire [15 lignes minimum ! ] :

Évoluant au fil du temps, de toute sa grandeur, elle court. Toute sa vie, elle a couru. Filer telle la forêt qui parcourt le plus grand des territoires, les crins ci et là, suivant en tous ses sens le vent, elle n’a marché que près de ce chemin. Grandissant sur une route instable, Pan n’a jamais pu garder de régularité chez elle. Les surprises s’enchaînaient sans prévenir, aussi mauvaises que bonnes. La vue perçante en coin, elle fixait toujours l’horizon, le lointain pays de l’infini, à mesure qu’elle suivait sa « destinée ». Vouloir tellement avoir la possibilité de parcourir le monde dans chacun de ses recoins, une vie totalement libre, sans la moindre chaîne pour la retenir enfilée dans la même prison, derrière les même barreaux. Mais seulement, pourquoi la tenir attachée, effacée de tout ? Non. Laisse-toi saisir liberté, laisse-toi frôler par elle, rien qu’une fois, et ne part plus, restes là, suis-moi partout.

Lueurs du jour, si frappantes êtes-vous, si cruelles êtes-vous, pourquoi ? Elle s’était violemment faite accroché au jour, à la vie, avec cette chose en elle. Elle n’avait rien demandé, elle n’a jamais rien voulu de spécial, elle ne demandera que la liberté se joigne au ciel pour la conduire aussi loin que possible. La douleur martelant la jeune fille, elle ne savait pas. Rien, absolument rien. Elle se contentait de pleurer en silence, sans même verser une seule larme. Étrange, non ? Qui croirait qu’elle souhaite ne jamais avoir à pleurer ? Personne. Rokubi, pourquoi en es-tu là ? Ça, elle ne saura pas. Enfin, pas de toute son histoire du moment. Enfance difficile, malgré le soutient de ses parents, on n’a jamais su en fait d’où venait le caractère compliqué de Pan. S’épanouissant dans le bonheur noyé de mélancolie, la petite enfance passée par cette fillette ne fût que plus normale de calme, comme toutes les autres. La seule chose, c’est qu’elle n’avait personne. Que sa famille. Mais visiblement, les points n’étaient pas tous très joyeux avec ses parents non plus. On la croyait toujours en bon état, sourire pendu aux lèvres, à rire sans arrêt, à sautiller de bonheur, car on la voyait comme ça. Mais la réalité était toute autre. Le côté sombre faisait surface à chaque moment de solitude.

- Hé oh, Pan, qu’est-ce que tu fous ?

Elle entendait souvent cette phrase. On venait la chercher dans sa chambre, carrément dénuée de lumière le jour, emplie de rayons de lune la nuit.

~ Ouais, ouais, je viens.

Répondait-elle sur un ton légèrement braillard. Ensuite, elle se levait de sa position assise sur le sol, et suivait docilement son père. Mais le plus étrange, c’est qu’elle repartait presque aussitôt à gambader joyeusement derrière son père. La mine complètement cinglée, le regard brillant et doux, comme si rien ne pouvait venir lui briser son bonheur. Sauf que là, cette journée-ci était différente. Son père la ramena à l’entrée de la maison. Il la fixa fermement et lui adressa la parole, gravement :

- Tu prends tes trucs et tu te bouges.

La jeune Kiyuu observa calmement son père, d’un regard insouciant, insignifiant, ne comprenant visiblement rien à cette nouvelle routine. D’habitude, elle passait ses journées enfermées dans sa chambre, si ce n’était qu’autre que ses cours pour devenir kunoichi. Mais, elle n’y voyait rien d’intéressant. Depuis longtemps elle s’était demander pourquoi tout le monde était collé à cette discipline de ninja. Est-ce que c’était comme ça dans des villages autres que Kiri ? Probablement. Mais elle n’y était pas vraiment à fond, elle. C’était juste quelque chose d’obligatoire, car ses parents avant elle l’avaient fait aussi. Là-bas, elle était plutôt vue de chacun. Comme si il lui était impossible de passer inaperçue dans un seul endroit. On l’examinait de la tête aux pieds, ça devenait gênant. Mais pourtant, personne n’est jamais venu lui parler. Même pas un mot, une insulte, jamais rien. Mais on la dévisageait à chaque jour, chaque coin de rue, même quand elle n’était pas à l’académie. Elle était peut-être étrange, trop, quoi ? Enfin, tant pis. Elle s’en fichait un peu. Elle était habituée, et quand elle sentait qu’on l’observait, un seul regard de sa part suffisait à faire détourner la tête des autres.

Enfin, donc, on en était là, le moment où elle quittait son foyer d’enfance qu’elle ne reverra plus. Elle s’était dépêchée, comme on le lui avait ordonné, et n’avait prit que quelques petites choses. De toute manière, sa chambre ne contenait pas grand-chose. Assez pour vivre, quoi. Pan ne s’attachait pas à beaucoup de choses, elle préférait avoir peu pour ne pas avoir le cœur brisé de perdre quelque chose, quoi qu’il lui soit un peu difficile. Quelques vêtements, de quoi se chausser, une petite peluche qu’elle avait gardée précieusement, qu’elle avait retrouvée sur le sol, égarée. Elle avait environ 7 ou 8 ans, maintenant.

Le voyage était long et très pénible. La jeune fille traînait des pieds, titubant, tombait de temps en temps. La vue perdue, elle essayait de se fixer un point par où se diriger. Ses mèches lui embrouillaient le regard, elle ne voyait qu’un sol gluant et marécageux, elle s’enlisait dans la boue grandissante à chaque pas. Mais la nouvelle à découvrir lorsqu’elle relevait ses yeux, plus tôt fixés sur le sol, était déjà à envisager. D’un coup de main bref, elle bouscula ses petites mèches, pour constater qu’elle suivait le vide. Depuis combien de temps ? Aucune idée. Elle s’arrêta net, toute trempée. Elle ne saura donc jamais les sentiments de ses parents ? Peut-être avaient-ils fait exprès de la laisser se perdre. Ou peut-être qu’elle était tout bonnement tombée dans ses pensées, trop absorbée par celle-ci pour se concentrer d’où elle posait les pieds. La forêt n’était pas loin à présent. Derrière elle s’étendait une infinité de terres qui finissaient on ne sait trop où.

~ J’savais que ça finirait comme ça. Je fais quoi ? … Bon, et bah, reste plus qu’à continuer …

Pan fila donc en vitesse vers la forêt qui se dressait devant elle. Elle n’avait pas l’intention d’essayer de retrouver son ancien chez-soi. Et puis, en y repensant, ça n’a jamais vraiment été son chez-soi. Elle courait donc, à une rapidité soutenue, droit devant elle. Elle ne voulait plus regarder se qui se trouvait derrière son dos. Arrivée parmi les arbres, elle fixa les alentours. Rien. Elle s’immobilisa, vérifiant si sa peluche était toujours à ses côtés. Mais non, même elle l’avait abandonnée. Sa poche était trouée, et sa peluche avait filé pendant qu’elle le pouvait encore. Démunie, assaillie par tout ça, la petite se dirigea vers un arbre, assez imposant. La protègerait-il, lui ? Pan se laissa glisser le long du tronc du végétal, épuisée. Elle ne voulait plus continuer ainsi. Elle n’en pouvait plus, elle voulait que ça se termine ici. Personne ne l’aimait, en retour, elle n’aimait personne. Rien, même. Même plus cette pauvre peluche abandonnée. L’humaine éteignit peu à peu les yeux, doucement. En souriant, même. Elle voyait plus loin, elle voyait comment elle aurait put être heureuse. Silence. Et silence encore. Que le léger chantonnement des oiseaux, la brise soufflante entre les végétaux peuplant l’endroit.

Un gros bruit. Inconnu, égaré entre les arbres. Qu’est-ce que c’était ? Pan Kiyuu se refusait à ouvrir les yeux. Non, elle ne voulait plus les ouvrir. Mais quand on entend un martèlement à chaque grand pas de quelque chose, on se demande c’est quoi. Les yeux ouverts, après une bagarre en son for intérieur, elle regarda, bousculée, devant elle. Ça s’était arrêté. Et juste devant elle, en plus. Les yeux écartelés, le visage affolé, elle détailla cette chose. Chose ? Aussi drôle que ça puisse être, elle n’avait jamais vu un quelque chose ayant une familiarité avec celle-ci. Posé sur quatre solides pattes, antérieurs face à elle, les deux créatures s’observaient. Un museau relié à une encolure, crinière éperdument longue, oreilles pointées vers l’avant. Cheval. Un cheval se trouvait face à face avec Pan. Une robe de couleur grise, crème, crins de couleur plus sombre, plus éteinte. La jeune fille n’osait pas bouger. C’est l’animal qui fit le premier pas. Il s’avança, craintif tout de même, vers elle. La fille n’en revenait pas. On portait attention à elle, et c’était un animal aussi magnifique que celui-ci. Tremblante, elle releva sa main droite. Peu à peu, elle l’avançait vers le mammifère, le plus calmement qu’elle le pouvait. Elle finit son geste sur la tête du cheval, abasourdie. Le reste se passa très rapidement. Sans qu’elle puisse définir quoi exactement, l’animal se mit au trot, élégant de nature, et Pan se mit à courir derrière lui. Il semblait l’attendre, alors Pan le suivait en filant le plus vite qu’elle le pouvait.

Quelques années plus tard. Pan Kiyuu était revenue à Kiri. Il s’en était passé des choses avec son ami. Ils ne se lâchaient plus du tout. Des rumeurs circulaient dans le village comme de quoi les parents de Pan étaient morts. Mais, elle ne voulait pas en savoir plus. Elle oubliait carrément ce passé. Et puis, Mizuki. Elle ne sait même pas vraiment comment elle l’a rencontré. Un jour, elle se promenait, comme ça, dans le village, avec un katana. Elle l’avait trouvé, abandonné lui aussi depuis un long moment déjà. Elle a appris seule à pouvoir manier quelques trucs avec. Mais c’est Mizuki qui, poussé par je ne sais quoi, recueillit Pan, en lui apprenant peu à peu l’art d’être ninja. Sauf que maintenant, c’était bien plus plaisant. Elle y trouvait un plaisir, en apprenant ces nouvelles techniques. Plusieurs années de travail acharné qu’elle dut enduré. Sans relâche, toujours, toujours.

Quelle petite phrase voudras-tu sous ton pseudo ?
Nyu ze Weasel !